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miércoles, 6 de julio de 2022

DOMINGO 15 Tiempo ordinario – C (Lucas 10,25-37) LES BLESSÉS DES FOSSÉS


JOSÉ ANTONIO PAGOLA

 La parábola del «buen samaritano» le salió a Jesús del corazón, pues caminaba por Galilea muy atento a los mendigos y enfermos que veía en las cunetas de los caminos. Quería enseñar a todos a caminar por la vida con «compasión», pero pensaba sobre todo en los dirigentes religiosos.

En la cuneta de un camino peligroso un hombre asaltado y robado ha sido abandonado «medio muerto». Afortunadamente, por el camino llega un sacerdote y luego un levita. Ambos pertenecen al mundo oficial del templo. Son personas religiosas. Sin duda se apiadarán de él.

No es así. Al ver al herido, los dos cierran sus ojos y su corazón. Para ellos es como si aquel hombre no existiera: «Dan un rodeo y pasan de largo», sin detenerse. Ocupados en su piedad y su culto a Dios, siguen su camino. Su preocupación no son los que sufren.

En el horizonte aparece un tercer viajero. No es sacerdote ni levita. No viene del templo ni pertenece siquiera al pueblo elegido. Es un despreciable «samaritano». Se puede esperar de él lo peor.

Sin embargo, al ver al herido «se le conmueven las entrañas». No pasa de largo. Se acerca a él y hace todo lo que puede: desinfecta sus heridas, las cura y las venda. Luego lo lleva en su cabalgadura hasta una posada. Allí lo cuida personalmente y procura que lo sigan atendiendo.

Es difícil imaginar una llamada más provocativa de Jesús a sus seguidores, y de manera directa a los dirigentes religiosos. No basta que en la Iglesia haya instituciones, organismos y personas que están junto a los que sufren. Es toda la Iglesia la que ha de aparecer públicamente como la institución más sensible y comprometida con los que sufren física y moralmente.

Si a la Iglesia no se le conmueven las entrañas ante los heridos de las cunetas, lo que haga y lo que diga será bastante irrelevante. Solo la compasión puede hacer hoy a la Iglesia de Jesús más humana y creíble.


La parabole du «bon Samaritain» est jaillie du coeur de Jésus, car il marchait à travers la Galilée, très attentif aux mendiants et aux malades qu'il voyait dans les fossés du bord des routes. Il voulait nous apprendre à marcher dans la vie avec «compassion», mais il pensait surtout aux chefs religieux.

Sur le bord d'un chemin dangereux, un homme qui avait été agressé et volé est abandonné «à moitié mort». Heureusement, sur la route arrive un prêtre, puis un lévite. Tous deux appartiennent au monde officiel du temple. Ce sont des personnes religieuses. Nul doute qu'ils auront pitié de lui.

Ils ne le font pas. En voyant l'homme blessé, ils ferment tous deux les yeux et le coeur. Pour eux, c'est comme si cet homme n'existait pas: «Ils font un détour et passent de l'autre côté», sans s'arrêter. Occupés par leur piété et leur culte de Dieu, ils poursuivent leur chemin. Leur préoccupation n'est pas celle de ceux qui souffrent.

Un troisième voyageur apparaît à l'horizon. Il n'est ni prêtre ni lévite. Il ne vient pas du temple ni ne fait partie du peuple élu. C'est un «Samaritain», un homme méprisable. On peut s'attendre au pire de sa part.

Cependant, lorsqu'il voit l'homme blessé, «il est ému jusqu'aux entrailles». Il ne passe pas à côté. Il se rapproche de lui et fait tout ce qu'il peut: il désinfecte ses blessures, les soigne et les panse. Puis il l'emmène sur son cheval jusqu'à une auberge. Là, il s'occupe personnellement de lui et veille à ce qu'il continue à être soigné.

Il est difficile d'imaginer un appel plus provocateur lancé par Jésus à ses disciples, et de manière plus directe aux chefs religieux. Il ne suffit pas que dans l'Église, il y ait des institutions, des organisations et des individus qui se tiennent aux côtés de ceux qui souffrent. C'est toute l'Église qui doit apparaître publiquement comme l'institution la plus sensible et la plus engagée envers ceux qui souffrent physiquement et moralement.

Si l'Église n'est pas touchée jusqu'aux entrailles par les blessés tombés dans les fossés, elle aura beau faire et dire, rien n'y fera. Seule la compassion peut rendre aujourd'hui l'Église de Jésus plus humaine et crédible.


The parable of the «Good Samaritan» came from Jesus' heart, since he was walking through Galilee very attentive to the beggars and sick that he saw along the side of the road. He wanted to teach everyone to walk through life with «compassion», but he thought above all about the religious leaders.

Along the side of a dangerous road a victim of assault and robbery has been left «half dead». Fortunately along the road comes a priest and later a Levite. Both belong to the official world of the Temple. They are religious people. Without doubt they will take pity on him.

Not so. When they see the wounded man, they close both their eyes and their heart. For them it's as if that man doesn't exist: «They passed by on the other side», without stopping. Busy in their piety and rituals for God, they keep to their path. Their concern isn't for those who suffer.

On the horizon appears a third traveler. He's not a priest or Levite. He doesn't come from the Temple and doesn't belong to any kind of public position. He's a despicable «Samaritan». You can count on him for the worst.

However, when he sees the wounded man «he's moved with compassion». He doesn't pass by on the other side. He draws close to him and does everything he can: disinfects his wounds, heals him, binds his wounds. Then he takes him on his own beast of burden to an inn. There he personally takes care of him and ensures that they'll continue taking care of him.

It's difficult to imagine a more provocative call that Jesus makes to his disciples, and directly to the religious leaders. It's not enough that there are institutions, organisms and people in the Church who are next to those who suffer. It's the whole Church that should publicly appear as the institution most sensitive and committed to those who suffer physically and morally.

If the Church doesn't get moved with compassion in the face of the wounded along the side of the road, whatever she does or says will end up mostly irrelevant. Only compassion can make the Church of Jesus more human and credible today.

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