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miércoles, 25 de mayo de 2022

Ascensión del Señor – C (Lucas 24,46-53)

José Antonio Pagola

Jesús era realista. Sabía que no podía transformar de un día para otro aquella sociedad donde veía sufrir a tanta gente. No tiene poder político ni religioso para provocar un cambio revolucionario. Solo su palabra, sus gestos y su fe grande en el Dios de los que sufren.

Por eso le gusta tanto hacer gestos de bondad. «Abraza» a los niños de la calle para que no se sientan huérfanos. «Toca» a los leprosos para que no se vean excluidos de las aldeas. «Acoge» amistosamente a su mesa a pecadores e indeseables para que no se sientan despreciados.

No son gestos convencionales. Le nacen desde su voluntad de hacer un mundo más amable y solidario en el que las personas se ayuden y se cuiden mutuamente. No importa que sean gestos pequeños. Dios tiene en cuenta hasta el «vaso de agua» que damos a quien tiene sed.

A Jesús le gusta sobre todo «bendecir». Bendice a los pequeños y bendice sobre todo a los enfermos y desgraciados. Su gesto está cargado de fe y de amor. Desea envolver a los que más sufren con la compasión, la protección y la bendición de Dios.

No es extraño que, al narrar su despedida, Lucas describa a Jesús levantando sus manos y «bendiciendo» a sus discípulos. Es su último gesto. Jesús entra en el misterio insondable de Dios y sus seguidores quedan envueltos en su bendición.

Hace ya mucho tiempo que lo hemos olvidado, pero la Iglesia ha de ser en medio del mundo una fuente de bendición. En un mundo donde es tan frecuente «maldecir», condenar, hacer daño y denigrar, es más necesaria que nunca la presencia de seguidores de Jesús que sepan «bendecir», buscar el bien, hacer el bien, atraer hacia el bien.

Una Iglesia fiel a Jesús está llamada a sorprender a la sociedad con gestos públicos de bondad, rompiendo esquemas y distanciándose de estrategias, estilos de actuación y lenguajes agresivos que nada tienen que ver con Jesús, el Profeta que bendecía a las gentes con gestos y palabras de bondad.

Jésus était un réaliste. Il savait qu'il ne pouvait pas transformer du jour au lendemain cette société où il voyait tant de gens souffrir.

Il n'avait aucun pouvoir politique ou religieux pour provoquer un changement révolutionnaire. Seulement sa parole, ses gestes et sa grande foi au Dieu de ceux qui souffrent.

C'est pourquoi il aime tant faire des gestes de bonté. Il «embrasse» les enfants des rues pour qu'ils ne se sentent pas orphelins. Il «touche»" les lépreux pour qu'ils ne se retrouvent pas exclus des villages. Il «accueille» les pécheurs et les indésirables à sa table afin qu'ils ne se sentent pas méprisés.

Ce ne sont pas des gestes conventionnels. Ils sont nés de sa volonté de rendre le monde plus aimable et plus solidaire; un monde dans lequel les gens s'entraident et prennent soin les uns des autres. Peu importe s'il s'agit de petits gestes. Dieu prend en compte même le «verre d'eau» que nous donnons à ceux qui ont soif.

Jésus aime par-dessus tout «bénir»". Il bénit les petits et il bénit surtout les malades et les malheureux. Son geste est plein de foi et d'amour. Il veut entourer ceux qui souffrent le plus de la compassion, de la protection et de la bénédiction de Dieu.

Il n'est pas étonnant que, dans le récit de ses adieux, Luc décrive Jésus levant les mains et «bénissant» ses disciples. C'est son dernier geste. Jésus entre dans le mystère insondable de Dieu et ses disciples sont comme enveloppés dans sa bénédiction.

Nous l'avons oublié depuis longtemps, mais l'Église doit être une source de bénédiction au milieu du monde. Dans un monde où il est si courant de «maudire», de condamner, de nuire et de dénigrer, la présence de disciples de Jésus qui savent «bénir», chercher le bien, faire le bien, attirer vers le bien, est plus nécessaire que jamais.

Une Église fidèle à Jésus est appelée à surprendre la société par des gestes publics de bonté, en brisant des carcans et en prenant ses distances par rapport à des stratégies, des styles d'action, des langages agressifs qui n'ont rien à voir avec Jésus, le Prophète qui bénissait les gens par des gestes et des paroles de bonté.

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